Value At Risk

Depuis le début des années 1990, le risque de marché s’est incontestablement accru notamment à cause de l’émergence des produits dérivés. Cela a conduit les autorités publiques ainsi que les établissements financiers, à adopter de nouvelles normes en matière de réglementation. Devant l’ensemble des mutations des marchés financiers, les autorités de tutelle se sont efforcées d’établir de meilleurs ratios de fonds propres. Un consensus a commencé à se dégager sur les normes à appliquer dans ce domaine, en particulier celle de se rapprocher le plus possible d’un système interne de gestion des risques dont l’application soit suffisamment simple pour que toutes les banques même les moins développées puissent l’appliquer surtout les méthodes de calcul du risque. Les mesures du risque ont bien évolué depuis que Markowitz a avancé sa célèbre théorie de la diversification de portefeuille à la fin des années 1950, théorie qui devait révolutionner la gestion de portefeuille moderne. Avant L'écart type était la mesure du risque d'un portefeuille efficient, mais récemment, la méthode la plus utilisée est la Value-at-Risk développer par la banque américaine JP Morgan, c’est une mesure qui s'implante de plus en plus dans la gestion des institutions financières. Dans ce travail on va s’intéresser exclusivement à cette nouvelle méthode (VaR). En effet l’objectif de ce travail est de présenter les différentes méthodes de calcul de la Value-at-Risk d’un portefeuille d’actions, cas d’un portefeuille composé des actions représentées dans l’indice MADEX, à savoir : la méthode des variances covariances, la méthode de la simulation historique et la méthode de Monte Carlo et effectuer une étude comparative des ces trois méthodes à fin de déterminer celle qui serait la plus performante pour estimer et appréhender le risque d’un portefeuille d’actions.