Amortissements

       La vie de l’entreprise est répartie en exercices comptables à la fin desquels celle-ci doit présenter les états de synthèse aux différentes entités intéressées et en particulier l’État en vue de payer les impôts.
Ces états de synthèse sont censés refléter l’image fidèle de la situation patrimoniale de l’entreprise. Pour arriver à cette fin, l’entreprise est amenée à réaliser les travaux de fin d’exercice qui sont les opérations d’inventaire, les amortissements, les provisions, les écarts de conversion, les opérations de régularisation des produits et des charges, qui permettent de tendre vers l’idéal de l’image fidèle.
Ainsi, à l’arrêté des comptes, la valeur nette comptable est déterminée en diminuant de la valeur brute, qui correspond à la valeur d’entrée dans le patrimoine, les amortissements.
Ces derniers constituent la traduction comptable de la dépréciation subie par les éléments de l’actif immobilisé due à l’usage, le temps ou l’obsolescence. Étant une charge et non une dépense, l’amortissement représente, pour l’entreprise, un moyen pour s’autofinancer étant donné que celui-ci induit une économie d’impôt très intéressante.


I. Les amortissements pour dépréciation

II. Amortissements dérogatoires