Les conditions nécessaires à l’efficience des marchés

L’hypothèse d’efficience des marchés financiers implique la vérification de 5 conditions nécessaires :


 La rationalité des investisseurs :

Les marchés financiers ne peuvent être efficient que si les agents économiques agissant sur ces marchés sont rationnels, ce qui implique 2 hypothèses :

- Les agents économiques doivent agir de manière cohérente par rapport aux informations qu’ils reçoivent.

- Il faut que, conformément à la théorie économique, les investisseurs cherchent à travers leur acte d’achat ou de vente à maximiser leur espérance d’utilité.

 La libre circulation de l’information et la réaction instantanée des investisseurs:

Pour que les prix intègrent instantanément l’ensemble de l’information disponible, il est nécessaire que l’information soit diffusée simultanément auprès de tous les agents économiques, pour qu’ils puissent traiter l’information en temps réel et agir immédiatement sur le marché en fonction de cette information.

 La gratuité de l’information:

Tous les agents économiques doivent pouvoir obtenir de l’information sans que cela engendre pour eux des coûts supplémentaires de gestion.

 L’absence de coût de transaction et l’impôt de bourses :

Les agents économiques peuvent hésiter à investir ou à réinvestir si les coûts de transaction ou les taxes boursières grèvent ou annulent le gain potentiel réalisable.

 L’atomicité des investisseurs et l’absence d’un problème lié à la liquidité:

Aucun investisseur ne doit pouvoir être en mesure d’influencer le marché par sa simple intention de vendre ou d’acheter une masse importante de titres : il ne doit pas y avoir de risque de contre partie (risque d’insolvabilité d’un crédit,insolvabilité de l’émetteur du titre).
Créé le 06/09/2004 11:41
Dans le but de tester l’efficience des marchés à travers les tests statistiques, le grand théoricien Fama a défini 3 formes de l’efficience des marchés financiers à partir de l’ancienneté des informations que le prix des actifs est censé intégrer : la forme faible, semi-forte et forte.